De septembre 2009 à l’automne 2011, Franchement contemporain a été un blog très actif. Pas moins d’un article par mois pendant deux ans, suivant l’actualité de l’art contemporain en Franche Comté. Chroniques d’expositions mais aussi rencontres avec les artistes et les acteurs de ce secteur ont donné corps à ce projet au fil des mois.

Bénévole et entièrement libre de sa ligne rédactionnelle, ce blog a été un réel plaisir. Plaisir que je souhaite retrouver dès que possible. Sauf que les jours ne font que 24 heures…

En attendant les archives sont toujours disponibles…



mardi 30 mars 2010

Exposition DEMANDEZ LE PROGRAMME ! à Bourogne


BOUROGNE jusqu'au 24 avril



Espace Gantner
1 rue de la Varonne - Bourogne (90)
Entrée gratuite du mardi au samedi de 14h à 18h
03 84 23 59 72
http://www.cg90.fr/




Bourogne, Territoire de Belfort. L'espace multimédia Gantner présente l'exposition Demandez le programme ! Art et Ordinateur. Thème peu surprenant pour un espace multimédia : que se cache-t-il derrière les créations de l'art par ordinateur ?

Outil du quotidien, l'ordinateur demeure mystérieux pour le commun des utilisateurs. La construction des images, l'interaction, la magie de la programmation... les formes, les signes, les images émergent sans que l'on comprenne vraiment pourquoi et comment. La question du processus se pose, l'artiste en joue, se sert du programme comme scénario de son œuvre.

Rafael Lozano-Hemmer, avec l'œuvre Vectorial elevation, transforme l'espace urbain en programmant les mouvements de faisceaux lumineux pour créer ce qu'il appelle, une "architecture relationnelle", produisant ainsi une œuvre monumentale. Antoine Schmitt, quant à lui, conçoit des formes minimales, abstraites et efficaces qui se meuvent aléatoirement, mais sous certaines contraintes, avec pour préoccupation majeure la volonté d'illustrer la condition de l'être libre.

Des différentes applications de l'ordinateur, les artistes ont su tirer parti des capacités et des possibilités nouvelles de l'outil. De pionnier du genre comme Vera Molnar, à des travaux plus récents comme le projet Starflag, l'Espace Gantner propose, avec cette exposition, un parcours original, instructif et ludique, retraçant affinités et projets liant art et nouvelles technologies.

Frédérique FOULL

En haut : Antoine Schmitt, Avec Détermination, 2000


dimanche 21 mars 2010

Exposition MACHINES SONORES - F. LE JUNTER à Montbéliard


MONTBELIARD jusqu'au 2 avril



L'Allan, scène nationale de Montbéliard
Hôtel de Sponeck (Centre ville, proche Hôtel de Ville)
Entrée libre du mardi au vendredi
10h-12h /14h-18h et samedi matin
http://www.lallan.fr/

N° vert 0 805 710 700



Une petite musique douce se laisse entendre à l'étage de l'Hôtel de Sponeck. Une clochette tintinnabule, rattrapant un son plus grave ressemblant à s'y méprendre au tintement de l'horloge de ma grand-mère. Les machines sont là, dans une demi-pénombre. Néons, lampes de bureau ou de chevet, une lumière contrôlée vient accentuer leurs formes chaotiques et brinquebalantes, marquant ainsi une proximité, une intimité avec les matériaux de récupération utilisés pour les concevoir.

"Appuyez 5 secondes sur l'interrupteur" était-ce écrit. Et là, tout s'anime. Un bâton s'agite dans des coquilles d'escargot, deux bouts de bois cognent une vieille sonnette de vélo, un clou frappe une vis puis un boulon, les machines expérimentales aux mécanismes précaires s'actionnent pour un concert de rythmes étranges, incongrus et déstabilisants.
Une brindille trimbalée autour d'un tourne-disque cliquète, puis, prenant de la vitesse, vient taper aléatoirement la peau tendue d'un tambour, les cordes fines d'une harpe, un ressort métallique... Dans une autre pièce, un nouveau manège se met en branle en une danse d'ombres et de lumières projetées au mur, une série de morceaux de bois s'abiment contre des pots de terre provoquant une musique rappelant curieusement un gamelan indonésien. Plus loin, trois grandes tiges ricanent, un petit xylophone s'agite, mécanismes et rouages entrainent des souffleries qui bruissent poussivement dans des flûtes ou des tubas...

Depuis 1995, Frédéric Le Junter conçoit ces sculptures sonores en s'appuyant sur la notion d'aléatoire. "Le tout est réalisé avec une technologie non avancée, de façon assez brute et incertaine. J'ai laissé des choses au hasard." Ainsi parle-t-il de ses œuvres. Dans l'exposition, il y a du mouvement, du bruit et pourtant un certain calme. Une sérénité règne dans ce temple, royaume de machines inutiles et d'orchestres automates terriblement poétiques.

Frédérique FOULL



http://flejunter.free.fr/

Exposition ORNEMENTS à Montbéliard


MONTBELIARD jusqu'au 7 avril



Le 19 - Avenue des Alliés - 03 81 94 43 58
Entrée libre du mardi au samedi de 14h à 18h
et le dimanche de 15h à 18h
http://www.le-dix-neuf.asso.fr/




Le mur était blanc lorsque Marie Lepetit a commencé à prendre les mesures. Une surface vierge, dans la petite salle du fond, qui pendant près d'une semaine a vu s'affairer règles, équerres, compas et quelques mains pour voir émerger du vide ces constellations de petits points bicolores. Un tracé méthodique sur lequel l'artiste pointe chacune des intersections. A l'arrivée, un espace graphique construit qui ne se compose cependant que de points, la naissance d'un univers éphémère qui pourtant indique quelque chose du temps, le point de départ d'une construction qui pourrait être infinie.

L'exposition Ornements réunit trois artistes dont le travail est axé sur la transformation de la surface par la création de motifs, des combinaisons de formes, de matériaux et de couleurs. Selon des procédés mathématiques et géométriques, utilisant la répétition, ils créent des effets d'optiques qui rappellent notamment les expérimentations des avant-gardes abstraites du début du 20ème siècle dans le domaine des arts décoratifs.
Ainsi, Eleftherios Amilitos travaille à partir de motifs géométriques qui, selon le matériau utilisé (stickers brillants, Onduline* matte, métal, plastique), s'animent sous la lumière. Transparence, reflet, opacité, l'œil s'adapte un temps puis réévalue les spirales ou les dodécaèdres qui semblent flotter dans l'air.
Alain Lambilliotte, quant à lui, élargit le champ de la peinture à l'espace entier du centre d'art. Les découpes de bois ondulées dont il pare les murs, à intervalle régulier, du sol au plafond, font vibrer l'espace. L'association de leurs faces blanches et de leurs tranches fluorescentes est troublante, créant une sorte de lumière artificielle, un relief inhabituel.

Se déplacer dans l'exposition, c'est trouver à chaque "trajet" un autre effet, une autre perception des œuvres. Selon l'angle de vue, l'espace se métamorphose, le temps et la position actionnent de douces variations qui accompagnent le visiteur à travers ces ornements.

Frédérique FOULL

*matériau de construction et d'isolation


En haut : Alain Lambilliotte, Sans Titre, 2009 (détail)
En bas : vue de l'exposition

lundi 15 mars 2010

Exposition ART CONTEMPORAIN A TOUS LES ETAGES à Dole


DOLE jusqu'au 16 mai



Musée des Beaux-Arts de Dole
85 rue des Arènes
Entrée gratuite tous les jours, sauf le dimanche matin et le lundi
de 10h à 12h et de 14h à 18h ; ouvert le mercredi jusqu’à 20h
03 84 79 25 85
http://www.musees-franchecomte.com/



30 ans d'acquisition d'art contemporain. Voilà une bonne occasion pour le Musée des Beaux-Arts de Dole de faire le point sur sa collection d'art contemporain qui s'est considérablement étoffée ces dernières années. La collection réunit principalement des œuvres réalisées après les années 60, avec notamment les artistes de la Figuration Narrative, du Nouveau Réalisme et des Objecteurs.

Sur les trois étages du musée, les œuvres d'art contemporain se sont invitées dans les collections d'art plus ancien. Le parcours, original et inédit, propose au visiteur un parcours plus thématique que chronologique. Quatre thèmes ont été retenus comme illustrant les principales préoccupations des artistes présentés.

L'objet, le quotidien, les vanités est le premier thème. Il met l'accent sur un sujet récurrent dans l'art des années post-60. Accumulé par Arman, figé dans les tableaux-pièges de Spoerri, ou "pansé" chez Dietman, l'objet, approprié par les artistes, questionne sur sa fonction, tout en dénonçant la société de consommation. Peter Klasen dépeint la banalité du moderne, Stämpfli choisit la voiture et Kermarrec parle de la précarité de l'existence. Dans le deuxième thème, Les gens, la vie, le portrait, la place de l'individu dans la société est remise en question. Fromanger peint des corps indifférenciés dans un milieu urbain hostile, Rancillac portraitise des jazzmens noirs comme une prise de position politique et Monory use des codes cinématographiques pour brouiller nos propres codes de narration. Thème 3, Le monde, la politique, l'histoire : des allusions symboliques d'Arroyo aux œuvres satyriques et critiques d'Erro, le contexte sociopolitique dans lequel évolue ces artistes est passé au crible. Hains, Villeglé, la coopérative des Malassis, revendications et dénonciations, des œuvres témoins d'une histoire pas si lointaine. Le dernier thème, Ailleurs, l'imaginaire, l'inconscient, développe des thèmes chers à bon nombre d'artistes mais qui prennent, au cours de ces années, une tournure particulière. Sonder la condition humaine, que ce soit par la psychanalyse ou l'introspection, est un sujet qui pénètre les foyers. Le travail d'artistes comme Boltanski avec le thème de l'enfance, ou celui de Kudo et de Télémaque, aboutissent à une forme d'autobiographie, libre d'interprétation et capable d'interroger la mémoire collective.

Au moment où de jeunes artistes de la scène contemporaine française intègrent la collection (Didier Marcel et Loïc Raguenes par exemple), cette exposition permet de mieux cerner les directions et développements possibles de la politique d'acquisition du musée dolois.

Frédérique FOULL



En haut, Gérard Fromanger, Le cercle rouge, 1971
En bas, au 1er plan, Charlemagne Palestine, Peut-on élever un monument à la douleur ?, 1991
à l'arrière plan, Hervé Télémaque, Toussaint Louverture à NY, 1960


Par ailleurs, le musée a mis en place un programme complet d'animations à ne pas manquer tout au long de l'exposition:

17 mars à 18h30 : Parcours original dans l’exposition, animation théâtrale par la Compagnie Pirate dirigée par le metteur en scène et acteur Jean-François Le Garrec.

Du 3 au 19 avril pendant les vacances de Pâques : Exposition du travail d’arts plastiques des enfants dans l’atelier pédagogique du musée.

21 avril à 18h30 : Parcours dans l’exposition, échange avec l’artiste Henri Cueco.

5 mai à 18h30 : Parcours dans l’exposition, échange avec l’artiste Peter Stämpfli.

15 mai à partir de 20h : dans le cadre de la Nuit des musées
- Concert avec les classes musicales CHAM du collège de l’Arc sous l’égide du
conservatoire (improvisations instrumentales, bruitages, chants)
- Lectures par 2 comédiens en relation avec 5 œuvres de l’exposition, notamment avec
Chantal Mairet metteur en scène et comédienne.
- Parcours original dans l’exposition, animation par la Compagnie Pirate dirigée par le
metteur en scène et acteur Jean-François Le Garrec

Visites guidées les dimanches suivants à 15h : 21 mars, 11 avril, 25 avril, 9 mai


Portrait d'artiste : JEAN-PIERRE SERGENT


ARTISTE



Jean-Pierre Sergent, franc-comtois d'origine, a passé douze ans à New York. Ça marque. Le peintre utilise les outils les plus performants pour exercer son art, à savoir ordinateur, palette graphique, sérigraphie, plexiglas...
Des influences pop ? Oui, bien sûr. Rauschenberg, Warhol, Lichtenstein mais attention, ces similitudes ne sont que formelles et techniques. Car si le pop art se veut le reflet de la société de consommation, la peinture de Jean-Pierre Sergent ne représente pas de revendication particulière, juste de l'énergie.

L'énergie, JP Sergent la puise dans l'iconographie des grandes civilisations du monde (sarcophages Egyptiens, géométrie Navaro, vase Maya, crâne Aztèque), mais aussi dans des formes d'art plus contemporaines comme le graffiti urbain, ou encore d'autres arts "exotiques" (estampes japonaises, mandalas tibétains, miniatures indiennes...) comme autant de motifs, de patterns, qui nourrissent son travail.

L'artiste s'intéresse à l'art pariétal, à la persistance et aux superpositions des motifs à travers les âges. Longtemps, son inspiration s'est surtout nourrie des arts des civilisations précolombiennes d'Amérique centrale, notamment pour la série Mayan Diary, qu'il commença en 2000. Plus récemment, son travail s'oriente vers les mangas japonais et les yantras* hindous.
Avec la sérigraphie comme moyen technique de répétition et de superposition, l'artiste cherche à atteindre un état de transe, à faire vibrer l'énergie. Une énergie capable de confronter l'ordre et le chaos. La représentation fréquente de la sexualité dans ses œuvres évoque le rituel du sexe comme recherche d'une énergie vitale, d'une régénération, d'une "création du monde". La représentation des attributs sexuels, féminins ou masculins, renvoie à celle des divinités ancestrales, priées pour la fertilité, le renouveau de la vie, la bonne marche des choses...

Les peintures de Jean-Pierre Sergent sont comme des ondes colorées, sensibles et magnétiques, des systèmes d'énergie, des flashs chamaniques, des icônes intemporelles, magiques et transcendantales.

Frédérique FOULL

Jean Pierre Sergent présente ses œuvres du 28 avril au 26 juin à la galerie "Mon Loup" au 10 rue Pasteur à Besançon.
* Yantra : figure géométrique hindoue tracée pour dompter le mental et maitriser les forces cosmiques.


En haut, Mayan Diary, 2008
En bas, Bondage and freedom n° 3, 2003

http://www.j-psergent.com/


vendredi 5 mars 2010

Exposition VOYAGES EXTRAORDINAIRES à Altkirch


ALTKIRCH jusqu'au 16 mai



Christoph KELLER / Simon FAITHFULL

CRAC Alsace, Centre Rhénan d’Art Contemporain
18 rue du château - Altkirch (68)
03 89 08 82 59 http://www.cracalsace.com/

Entrée libre du mardi au vendredi de 10h à 18h
Le week-end de 14h30 à 19h



Visiter une exposition est toujours un voyage extraordinaire. Que va-t-on y découvrir ? Dans quel état va-t-elle nous plonger ? Avec des yeux neufs, se laisser surprendre par les images et les sons, changer d'avis, accepter d'apprendre...

Au CRAC Altkirch, deux artistes, Christoph Keller et Simon Faithfull nous proposent de les suivre dans leurs périples à travers l'ordinaire et l'extra-ordinaire.

En reprenant à son compte l'univers de la science, Christoph Keller poursuit des expériences qui n'ont d'autres buts que leur mise en œuvre. Au Crac, il présente une des plus récentes réactivations du Cloudbuster, machine inventée par Wilhem Reich dans les années 50, qui aurait la capacité de modifier le climat. Après de nombreuses études d'archives et plusieurs tentatives, il présente un film, des textes, des photos et un livre d'artiste comme résultats de ses recherches. Poétique et décalée, cette expérience, menée avec le sérieux qu'exige la discipline, rappelle et questionne les rapports parfois encore obscurs entre science et art ou entre science et croyance. La pluie finira par tomber, mais grâce à qui ? Le Cloudbuster, la chanson de la pluie entonnée par les enfants ou l'aura de l'artiste-chaman ?

Christoph Keller, Cloudbuster project Maroc, 2009, vidéo (extraits)


Entre documentaire et fiction, Simon Faithfull explore des territoires, proches ou lointains, dans un processus ressemblant à une quête des mystères de l'univers. Pour Ice Blink, l'artiste a accompagné une expédition scientifique en Antarctique. De son aventure, il a ramené des films, dont 44' (1 mn de film par jour pendant 44 jours de navigation), des photos, des croquis sur Palm Pilot.... En résulte un ensemble de "notes de nulle part" contant un possible voyage vers des territoires inexplorés. Moins exotique, l'artiste pionnier a organisé en 2008, une expédition en Angleterre, au cours de laquelle il a suivi, à l'aide d'un GPS, la ligne du méridien de Greenwich (vidéo ci-dessous).

Qu'ils soient burlesques, méthodiques, décalés ou romantiques, ces voyages permettent de construire une attitude nouvelle face aux choses, d'habiter son environnement, de réactiver la fascination. "Marcher devient le moyen privilégié pour écouter le monde, y prêter attention, parce que se déplacer est aussi une façon de se mettre à entendre."*

Frédérique FOULL

* Thierry Davila. Marcher, créer. Déplacements, flâneries, dérives dans l'art de la fin du XXème siècle. p.16.

Simon Faithfull, 0°00 Navigation, 2008, vidéo (extraits)

Photo extraite de la vidéo 44', 2005.
Photos et extraits vidéos, courtoisie des artistes.

mardi 2 mars 2010

Exposition PIERRE VACHIN à Vesoul


VESOUL jusqu'au 4 avril



Chapelle de l'Hôtel de Ville - 58 rue Paul Morel
Entrée libre, de 14h à 18h, tous les jours, sauf mardi et jours fériés
03 84 97 16 60
http://www.vesoul.fr/



Pierre Vachin vit aux alentours de Narbonne. Cet homme du sud présente actuellement ses peintures à la chapelle de l'Hôtel de Ville de Vesoul.
Abstraction lyrique. Oui, d'accord, mais derrière ce terme générique, il faut, en ce qui concerne la peinture de Pierre Vachin, relever et comprendre la fragilité, la singularité et l'intimité de ce qui se passe sur la toile, car ici, c'est une part de lui-même que le peintre nous livre.
Enfant, il était fasciné par l'archéologie, les fouilles, le côté brut des peintures rupestres, l'art des peuples d'ailleurs aussi. Aujourd'hui, l'artiste trouve encore une part de son inspiration, dans l'aspect primitif que peuvent évoquer ces petits bouts de bois mêlés à la terre et aux feuilles qui couvrent les sentiers qu'il emprunte. Cailloux, écorces, gravillons, poussières... "on peut faire de la poésie avec n'importe quoi " dira-t-il.
Sur la toile, d'accidents en ruptures, de taches en traces, les impressions sont multiples, les chemins sont nombreux. On retrouve des résurgences fossilistiques, des symboles, des sortes d'écritures archaïques, quelques traces de végétation... Les couleurs maitrisées nous surprennent pourtant encore. Une certaine violence, inconsciente, sensible, tourmentée... La peinture comme moyen de combler un manque ou, dirait-on plutôt, de chercher un "plus", pour Pierre Vachin, peindre c'est tout simplement "une manière d'exister".

Frédérique FOULL


REDAC' CHEFFE - Frédérique Foull

Formée aux Arts plastiques et aux Sciences & Techniques de l’Exposition (Master 2 à la Sorbonne), elle est avant tout une passionnée d’Art contemporain.

Elle a collaboré à différentes structures : Fondation Cartier (Paris), Haus am Lützowplatz (Berlin), Crédac (Ivry/Seine), Fête de l’Eau (Wattwiller)…

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